1ère destination touristique mondiale, la Métropole du Grand Paris est également un pôle économique majeur en Europe. Alors qu’elle se classe parmi les plus attractives du monde, doit-elle craindre pour son leadership ? Éléments de réponse.
Publié le 8 juin 2018
Que ce soit en termes d’attractivité ou de rayonnement, la Métropole du Grand Paris présente des résultats indéniables. 550 milliards d’euros de PIB, 3,9 millions d’emplois, 740 500 entreprises ; un patrimoine culturel unique avec plus de 2200 monuments, des musées, des salles de spectacles. Comme le reconnaît Vincent Gollain, Directeur du Département Economie de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Île-de-France « vu de l’international, la « destination Paris » est connue et fait souvent rêver. »
La belle endormie ?
La tentation est alors grande de se reposer uniquement sur la notoriété internationale de Paris. « Dans un monde numérique et mobile, les initiatives prises par d’autres agglomérations mondiales, parfois moins dotées que la Métropole du Grand Paris mais nettement plus tournées vers la satisfaction des aspirations et attentes des publics internationaux, portent aussi leurs fruits que ce soit pour accueillir des étudiants internationaux prometteurs, des salons prestigieux ou des centres de R&D d’entreprises des pays émergents » souligne Vincent Gollain.
Alors que faire ? « L’enjeu est de faire mieux. En améliorant la qualité de nos offres touristiques, économiques ou d’enseignement supérieur, nous répondrons tant aux attentes des visiteurs internationaux que des « grands parisiens » tout en évitant de tomber dans les conséquences négatives de destinations survendues qui créent de la déception, comme c’est le cas dans les centres historiques de Barcelone ou d’Amsterdam ».
