Aujourd’hui, les espaces naturels représentent 14% du territoire métropolitain et 87% des sols sont artificialisés. Or les espaces boisés, les parcs et les jardins, les fleuves, les cours d’eau et les zones humides… sont de véritables réservoirs de biodiversité. Ils participent à la qualité de vie des métropolitains et permettent de lutter contre les effets du changement climatique.
Dans ce contexte, « Embellir la métropole et révéler les paysages, renforcer la présence de la nature et de l’agriculture en ville, renforcer le développement de la biodiversité en restaurant notamment des continuités écologiques telles que les trames vertes et bleues, tout en offrant des îlots de fraîcheur et la rétention de l’eau à la parcelle » est l’une des 12 orientations prioritaires du Projet d’Aménagement et de Développement Durables débattu le 12 novembre 2018.
Mercredi 22 mai 2019 à Paris s’est tenue une visite inédite de La Caverne, une ferme urbaine souterraine située dans le 18ème arrondissement, suivie d’une réunion publique-débat sur le “grand pari” de la nature en ville à la Halle Pajol. Retour en photos et vidéos sur cette journée de partage et d’échanges.
« La Caverne », c’est le nom de la première ferme urbaine souterraine de la capitale. Une surprenante exploitation agricole au deuxième sous-sol d’un parking désaffecté de La Chapelle où parcelles d’endives, jeunes pousses, herbes aromatiques et champignonnières stationnent en lieu et place d’anciens boxes de voitures. Dans cette « grotte » d’un nouveau genre, des petits producteurs tirent parti de cet environnement sombre et souterrain pour redonner vie à une activité disparue de la capitale il y a bien longtemps, rebaptisée « le maraîchage carvernicole ».
A travers cet exemple d’agriculture urbaine, c’est plus généralement la question de la nature en ville à l’échelle de la Métropole du Grand Paris qui a été évoquée.
La réunion publique-débat qui s’est déroulée à la Halle Pajol a ensuite été l’occasion d’échanger sur le grand pari de la nature en ville en présence d’élus, d’experts et de professionnels de l’aménagement du territoire.
Elle a été l’occasion de débattre notamment sur : l’importance de la pleine terre pour développer la nature en ville, la nécessité de mettre en place un coefficient de pleine terre commun à l’échelle métropolitaine, la dichotomie entre la construction de nouveaux logements et le développement de la nature en ville, la nécessité de sanctuariser les zones naturelles et agricoles existantes et sur les apports de l’agriculture urbaine.
Le débat continue ! Revivez les échanges de la réunion publique en vidéo, et donnez votre avis sur le forum !
Pour répondre au grand pari de la nature en ville, le SCoT définit notamment des règles visant à :
Avant, pendant et après le débat… La parole vous est donnée.
Comment et pourquoi faire entrer la nature en ville ?
Faire pousser des légumes dans le Grand Paris, pour quoi faire ?
Comment gérer les interfaces entre espaces naturels ou agricoles et espace urbanisés ?
Leave a Comment