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Le grand pari de la transition énergétique : donnez votre avis !

Pour faire face au réchauffement climatique, la Métropole du Grand Paris s’est engagée, à travers son Plan Climat Air Énergie (PCAEM) à atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Cela revient à réduire par 4 ses émissions de gaz à effet de serre en conduisant des actions dans tous les domaines : transports, rénovation énergétique des bâtiments, développement des énergies renouvelables, logistique urbaine, etc.

Ainsi, « Organiser la transition écologique et énergétique du territoire métropolitain » est l’une des 12 orientations prioritaires du Projet d’Aménagement et de Développement Durables débattu le 12 novembre 2018.

Pour répondre au grand pari de la transition énergétique, le SCoT définit notamment des règles visant à :

  • Faire en sorte que tous les bâtiments neufs répondent aux enjeux de la transition énergétique (critères d’éco-conception, conception bioclimatique, production d’énergie) et encourager la rénovation énergétique des bâtiments existants, dans le respect des objectifs fixés par le PCAEM.
  • Réserver des terrains dédiés au développement et à la production d’énergies renouvelables pour tendre à un système multi-énergies plus durable.
  • Engager les grands services urbains (déchets, eau, énergie, logistique) dans la transition énergétique afin de préserver les ressources et produire de l’énergie sur le territoire.

 

Lors de la réunion publique-débat qui se tiendra le 5 juin à partir de 20h à l’ancienne Mairie de Sceaux, les intervenants répondront notamment aux questions suivantes :

Comment construire une métropole zéro carbone ?

Comment se chauffer et se déplacer sans pétrole ?

Comment consommer moins d’énergie alors que nous en avons de plus en plus besoin ?

Peut-on produire de l’énergie dans le Grand Paris ?

 

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Transition énergetique
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  • Métropole du Grand Paris a poster ce sujet Il y a 2 années
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1/Remarques ou contributions sur les objectifs :

• Je pense que les objectifs fixés par le PCAEM ne sont pas clairement définis en relation avec l’investissement énergétique nécessité par cette rénovation. Le bilan d’investissement doit être calculé en unités d’énergie plutôt qu’en euros. Car, comme l’a fait remarquer l’un des intervenants, il n’y a pas de prix de l’énergie ! Il s’établit dans la fourchette de 25 à 120 € le MWh selon la source d’énergie considérée (fuel détaxé, carburant automobile, gaz, électricité, géothermie, etc.)

• Il faut mettre l’accent sur l’indépendance énergétique. La France ne dispose pas (ou si peu) sur le territoire national de ressources d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz). Pas plus que de minerai d’uranium pour alimenter les centrales nucléaires.

2/Proposition de mise en œuvre :

• Tous les investissements, et en priorité ceux destinés à faire des économies d’énergie, doivent être chiffrés en unité d’énergie (Joule, Wh, kWh, MWh, etc.) Tout les bilans doivent permettre de faire des comparaisons pertinentes. Il faut alors introduire un coefficient tenant compte de la “qualité” de l’énergie utilisée (Entropie – Question de thermodynamique). Ces concepts sont tout à fait maitrisés par les énergéticiens. Ça demande du travail, mais certainement pas plus que les “usines à gaz” comptables et financières qui dissimulent la réalité plus qu’elles ne cherchent à faire des choix pertinents.

3/ Différentes questions

/ Construire une métropole zéro carbone :

• Interdire toute combustion de molécules carbonées avec l’oxygène de l’air : plus de moteurs, plus de cheminées, plus de foyers à gaz, etc.

• Faut-il aller jusqu’à empêcher les gens de respirer ? Sans doute pas. Mais on peut se poser la question de la taille des rassemblements humains. Faut-il envisager l’évolution de la Métropole du Grand Paris vers une mégalopole de l’Ile-de-France ? J’aimerais bien savoir s’il existe quelque part un “Paul Delouvrier” chargé d’une telle réflexion.

/Se chauffer, se déplacer sans polluer :

• Privilégier la géothermie.

• Interdire tous les moteurs thermiques.

•Favoriser les déplacements à pied + transports en commun collectifs ou distribués.

/Consommer moins d’énergie malgré l’augmentation des besoins :

C’est une question piège car elle repose sur une contradiction. L’accroissement de population déjà acceptée et annoncée (environ + 8% en 2050) et l’augmentation du niveau de vie moyen -surtout des plus défavorisés – prévisible et souhaitée va se traduire mécaniquement par une augmentation des besoins en énergie que ce soit pour les investissements comme pour le fonctionnement. Pour consommer globalement moins, il faudrait se “serrer la ceinture” dans des proportions qui ne semblent pas socialement acceptables. Sauf à créer un “état de survie” justifiant une mobilisation générale, il faut au contraire travailler vite (recherche fondamentale et appliquée) pour trouver et mettre en œuvre de nouvelles sources d’énergie : le solaire en priorité directement (photovoltaïque, photosynthèse) ou indirectement  (éolien, convection atmosphérique – précipitation, barrages, etc.), énergie marémotrice (mouvement induit par la gravité solaire),  et de la houle (provoquée par le vent donc…), des courants marins, etc.
L’énergie de fusion (ITER) est bien loin de donner les premiers résultats.
Il faudrait réorienter autoritairement les crédits de recherche et donc de formation vers ces domaines. Mais c’est alors une décision politique nationale qui dépasse les compétences de la Métropole.

/ Produire de l’énergie dans le Grand Paris ?

• Créer des mini-centrales nucléaires urbaines (technologie maitrisée pour les sous-marins et les porte-avions). Est-ce raisonnable ?

• Équiper toutes les surfaces exposées au rayonnement solaire de dispositifs de captation de son énergie. Encore une fois, des investissements de recherche (consommateurs d’énergie) sont nécessaires.

• Cette question est à étudier entre  experts, et les solutions envisageables et pertinentes devront être soumise a un débat citoyen éclairé. C’est un processus long. Il faut y préparer les citoyens donc l’Éducation nationale doit être partie prenante. C’est encore une problématique qui remonte à l’échelon national.

  • Jean-Claude HERRENSCHMIDT a répondu Il y a 2 années

Je me permets de re poster ma contribution que j’ai, après relecture, trouvée un peu confuse, manquant d’ordre dans son argumentation et du coup pas facile à comprendre. Vu le faible nombre de contributions, je pense que ça ne sera pas trop gênant.

 

Ma contribution :

Tout d’abord une observation : le faible nombre des contributions montre au moins une chose : vous n’avez pas fait correctement votre travail en ce qui concerne la sensibilisation des habitants de la Metropole. C’est très embêtant car toutes ces consultations sont censées assurer le consentement du « public ». Quelles conclusions pourrez-vous en tirer ? Assurerez-vous à grand renfort de langue de bois que tout s’est fait dans la plus grande concertation ? Ce n’est pas possible sinon autant renoncer à vouloir donner un sens aux mots !

Pourquoi ce peu de succès ? Peut-être déjà parce que les gens n’aiment pas cette idée de “Metropole du Grand Paris”. Peut-être qu’ils y voient une construction technocratique (en tout cas d’origine autocratique, le Grand Paris c’était à l’origine le résultat de la volonté de Sarkosy et lui seul).  Peut-être également que les gens ne sont pas persuadés de l’effectivité des décisions prises dans ce cadre, peut-être croient-ils encore que les maires ont du pouvoir, et si ce n’est eux, alors c’est l’Etat qui le détiendrait plus que tout autre. La dissolution des périmètre territoriaux traditionnels au profit de ces nouveaux EPT établissement publics territoriaux (quelle novlangue !) a eu pour conséquence un affaiblissement de la démocratie. Il ne faut pas s’étonner du coup du faible taux de réponse à vos propositions de participation.

Malgré tout, si on devait répondre aux questions auxquelles vous nous proposez de répondre, pouvez-vous nous dire ce que vous en ferez, si vous les étudierez, si elles auront une quelconque utilité – vous vous targuez de faire une SCOT plus vite que tout le monde – sera-ce au prix de la concertation?

Répondons maintenant aux questions posées :

  1. Quels sont les objectifs à atteindre ?

Si nous devions répondre à la question “Comment construire une métropole zéro carbone”, il faudrait déjà s’entendre sur les objectifs. Vous annoncez sur votre page que l’objectif de la neutralité carbone en 2050 nécessitera de diminuer nos émissions de gaz a effet de serre par 4. Lors du débat tenu à Sceaux, Michel Gioria, directeur régional de l’ADEME dit qu’il faut viser une réduction des émissions d’un facteur 8 (en conformité d’ailleurs avec la stratégie nationale bas-carbone intégrée au projet de loi « énergie »). Ne faudrait-il pas mettre vos pendule à l’heure ?

 

  1. Quelle stratégie suivre pour atteindre la neutralité carbone dans le secteur des consommations liées à la climatisation des bâtiments ?

A la question, posée en réunion publique à Michel Gioria, de savoir si cette diminution d’émission signifiait une diminution des consommation par 8, il fut répondu que non, la fourniture d’énergie décarbonée pourrait permettre d’atteindre cet objectif. Et qu’il faudrait accompagner cette révolution dans les sources d’énergie d’une forte amélioration des performances énergétiques des bâtiments.

On peut d’ores et déjà dire que cette amélioration n’interviendra pas par le renouvellement du bâti. Celui-ci se renouvelle au rythme de 1% actuellement (30 000 démolitions par an en France). Elle n’interviendra qu’en considérant que le parc existant aujourd’hui sera encore celui qui déterminera les grands équilibres énergétiques en 2050 et qu’il faut donc l’isoler pour atteindre cet objectif.

Faisons l’hypothèse d’une diminution de la consommation par 4 (considérant que le facteur 2 permettant d’arriver à un facteur global de 8 sera donné par la substitution d’une énergie décarbonée à une énergie carbonée), il faut passer d’une performance énergétique du bâtiment moyenne répartie entre E et F (selon les classes du DPE) à une performance située entre A et B  (aux alentours de 70 kWhEP/m2.an). Actuellement les rénovations sur l’ancien n’atteignent en moyenne qu’une performance à la limite de C et D (aux alentours de 140 kWhEP/m2.an). On rate l’objectif d’un facteur 2.

Il faut donc soit passer à un stade de performance énergétique supérieur soit substituer une énergie totalement décarbonée aux énergie carbonées fournies actuellement au consommateur. C’est une vraie alternative.

Dans la perspective de performances énergétiques augmentées au niveau souhaitable, quelles sont les procédures possibles ?  Est-ce que, par exemple,  des interventions successives sur un bâtiment visant à en augmenter l’isolation pourront améliorer la situation ? En fait, il est très difficile d’améliorer une isolation insuffisante à la base sauf à la reprendre totalement. Si par exemple on pose des fenêtre, fussent-elles en double vitrage mais pas assez isolantes aux regard des objectifs visés, ce sera au bout du compte en pure perte, elle ne sont pas améliorables. Pour être dans les clous en 2050, dans 30 ans donc, c’est dès maintenant qu’il faut commencer à produire du logement conforme du point de vue économies d’énergie à ce que nous devrons avoir atteint sur tous les logements en 2050, c’est maintenant qu’il faut être capable de le financer. Isoler d’emblée avec le meilleur niveau de performance possible, c’est un investissement. Comment le financer ? J’en parlerai un peu plus bas.

La solution alternative est de laisser les travaux d’isolation se faire, sans regarder si le niveau de performance optimal est atteint en comptant sur la fourniture en 2050 d’une énergie totalement décarbonée. C’est un objectif atteignable mais qui demandera une révolution dans la production d’énergie que nous devons mettre en œuvre sans attendre. Dans ce cadre-là, la Metropole du Grand Paris et les communes qui la composent peuvent être des acteurs décisifs au moins pour ce qui est de mettre en œuvre une des ENR possibles, la géothermie.

Sur le territoire métropolitain, la première des énergies décarbonées disponible, celle qui doit être systématiquement mise en œuvre, sans tergiverser, c’est la solution de la géothermie. Cette énergie est là, sous nos pieds et elle fournit une eau à une température parfaitement adaptée pour les chauffages à basse température. En tant qu’habitant de Sceaux je demande à ce qu’elle soit mise en œuvre rapidement. Rien ne s’y oppose. Et cette énergie doit être disponible pour tous. Distribuer de l’eau à 80° ce n’est techniquement pas plus difficile que de distribuer de l’eau potable. Ça l’est même moins car la question de la pollution de l’eau ne se pose pas. On sait le faire pour l’eau potable, faisons le pour l’eau chaude.

Comment organiser ce basculement de manière massive ? Hé bien il faudrait moduler la taxe énergie. Quand il n’y a pas d’alternative elle est injuste et inefficace. Les Gilets Jaunes ont bien fait de se rebeller. Par contre quand il y a une alternative elle doit jouer à plein de manière à dissuader radicalement l’utilisation de l’énergie fossile. Il faut donc une taxe énergie modulable en fonction de ce qui est disponible. C’est une question qui n’est pas bien sur de compétence métropolitaine mais nous avons des représentants au parlement qui pourraient porter une mesure de ce type.

 

  1. Est-il possible d’améliorer les conditions de financement des opérations d’isolation lourde sur le parc bâti existant ?

Considérant qu’au cours d’une vie, dans la vie réelle, un ménage achète et pour cela emprunte, qu’il ne le fait qu’une fois en tant qu’investissement “définitif”, au moment où il loge la famille qu’il entend fonder. En termes de budget familial on est amené à lui donner un caractère d’emprunt “structurant” car c’’est un emprunt sur une longue durée (souvent trente ans maintenant) le plus souvent ajusté aux limites de la capacité de remboursement du ménage et qui une fois fait limite drastiquement ses possibilités de réemprunter par la suite tant qu’il n’est pas remboursé.  Pour faire simple, ce qui n’est pas fait au moment de l’achat ne sera plus fait tant que l’emprunt ne sera pas entièrement remboursé.

Comment faire ? Une solution m’apparaît : obliger toute vente à comporter un volet de rénovation énergétique à la charge de l’acheteur conforme aux objectifs énergétiques d’une neutralité carbone. Cela va-t-il renchérir le logement ? Non car le prix du logement est d’abord déterminé par la capacité de l’acheteur. Il y a une rotation obligatoire du parc de logement. Bon an mal an les logements doivent se vendre. Si la solvabilité des acheteurs baisse (avant frais de rénovation), les prix baisseront. La facture sera payée par les propriétaires actuels. Sur la Metropole c’est tout à fait possible, car les propriétaires ont bénéficié d’un cycle de hausse sur les 20 dernières années très important (en province là où le prix de l’immobilier est déjà bas, c’est peut-être une autre répartition qui se mettra en place).

  • francois Brun a répondu Il y a 2 années
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