Avec 1,4 millions de métropolitains exposés à un air de mauvaise qualité, et 77% des métropolitains exposés à des niveaux élevés de bruit, la lutte contre les pollutions et les nuisances constitue un défi majeur pour la Métropole du Grand Paris. La mise en place du Plan Climat Air Énergie métropolitain (PCAEM), de la Zone à Faibles Émissions (ZFE) et du Plan de Prévention du Bruit (PPBE) concourent notamment à cette lutte.
Face à ce constat, « Agir pour la qualité de l’air, transformer les modes de déplacement et rendre l’espace public paisible » est l’une des 12 orientations prioritaires du Projet d’Aménagement et de Développement Durables débattu le 12 novembre 2018.
Pour répondre au grand pari de la lutte contre les pollutions, le SCoT définit notamment des règles visant à :
Lors de la réunion publique-débat qui s’est déroulée le 3 juillet à Créteil, les intervenants ont répondu aux questions suivantes :
Qu’est-ce qui rend le Grand Paris plus agréable à vivre ?
Qui sont les principales victimes et quelles actions peut-on dès à présent mettre en place pour améliorer la qualité de l’air dans la Métropole ?
La pollution de l’air est très médiatique mais quelles sont les autres formes de pollutions qui touchent la Métropole ?
Comment lutter contre ces pollutions ?
Vous aussi, donnez votre avis !
bonjour
j’aimerais réagir à un article publié hier dans un grand quotidien national au sujet des pollutions sonores autour d’orly. on y mentionnait des projets d’ouverture des pistes courtes pour “partager” les nuisances sonores. si la corde sensible du partage est un argument de bon sentiment que chacun peut partager. il se heurte à la réalité de l’analyse multirisque. en effet, ces pistes couvrent des zones très urbanisées survolées à très basse altitude au décollage comme à atterrissage donc présentant en cas d’accident (ce que l’on peut jamais exclure) des conséquences autrement plus graves que le bruit. le but ici n’est pas de minimiser des nuisances réelles pour ceux qui en sont victimes mais de choisir entres les maux le moindre. le bruit ne peut être gérer indépendamment des autres risques dont les conséquences se trouvent être bien plus grave en cas de sinistre. que dire aussi des pollutions de l’air !!
depuis la phase de travaux des pistes d’orly les survoles à trés basse altitude des communes habituellement épargnées montrent que ces pistes ne peuvent être utilisées comme c’est le cas en temps normal qu’en cas d’urgence.
la réflexion doit aller plus loin, la nuisance sonore est réelle, le moyen de la réduire le plus évident et efficace, plutôt que d’invoquer des avions moins bruyant avec un critère de “decibel” par passager auquel les oreilles sont bien peu “sensible” !!!!, est d’instaurer des couvres feux drastiques. 8h-21h par exemple ; et d’instaurer des amendes réellement dissuasives si ils ne sont pas respecter, par exemple 20000 par passager dans l’avion qui contrevient. au vue du nombre de passager et du cout total il y a fort à parier que les contrevenants y regarderaient à 2 fois avant de contrevenir.
la réflection bien sur doit aussi se porter vers les infrastructures d’avenir, le fameux 3eme aeroport, je voyage suffisamment pour constater que dans toutes les grandes métrolopoles modernes la tendances est de fermer les aeroports installés en proche banlieue et de développer des moyens de transport en commun rapide vers des aeroports situés à une cinquantaine de kilomètres des centres villes. Orly fait exception à cette règle qui semble être de bon sens.
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