L’esprit du DOO
Enjeux : l’accès et la fluidité du parc de logements
Le haut niveau de prix et des loyers constaté dans la Métropole du Grand Paris, en constante déconnexion avec les revenus des habitants, figure parmi es principales causes de son déficit migratoire et constitue un obstacle majeur aux parcours résidentiels et à la mobilité des ménages. Il en est de même avec le parc d’hébergement dont l’offre est insuffisante et sa répartition territoriale inégale.
Dans un marché immobilier toujours plus tendu, l’enjeu est de permettre à l’ensemble des métropolitains de trouver un logement adapté à leurs besoins, et à des prix raisonnables. Cet objectif passe par les leviers suivants :
- le rééquilibrage géographique de l’offre, notamment des logements locatifs à loyer maîtrisé,
- le développement et la diversification des possibilités d’accession à la propriété,
- l’accélération de la rénovation énergétique des logements les plus anciens,
- l’éradication de l’habitat indigne,
- la réduction de la vacance des logements.
Pour répondre aux enjeux relatifs à l’accès et la fluidité du parc de logements, le DOO prévoit de :
- Pour conforter l’attractivité du territoire métropolitain, l’enjeu est d’atteindre l’objectif de construction de 38 000 logements en moyenne par an, en priorisant le logement au cœur des villes et proches des transports, ainsi que les reconversions d’immeubles existants.
- Cet objectif par an permet aussi de diversifier l’offre d’habitat et d’hébergement, en construisant des logements de toutes les tailles et pour tous les publics (étudiants, jeunes actifs, personnes âgées, personnes en situation de handicap, etc.) et en augmentant l’offre d’hébergement.
- Dans l’objectif d’un logement pour tous adapté aux besoins de chacun : il s’agit de développer une offre locative accessible. Plus concrètement, il s’agit de créer 22 700 logements sociaux en moyenne par an, répartis de façon équilibrée sur le territoire.
- Pour optimiser l’habitat et la requalificatin des quartiers anciens et dégradés, l’enjeu est de résorber l’habitat insalubre et indigne et lutter contre la précarité énergétique. En matière de rénovation thermique, l’objectif est d’atteindre un parc « 0 carbone » à l’horizon 2050, ce qui implique une rénovation de l’ordre de 3 % du parc en moyenne par an.
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